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Le moteur principal des mouvements atmosphériques est
l'inégale répartition de l'énergie solaire à la surface de
la Terre. Le soleil réchauffe la surface de la Terre, qui
réchauffe à son tour l'air ambiant. A l'équateur, des
mouvements ascendants se créent, conséquence de
l'échauffement de l'air qui occasionne une variation de la
masse volumique (dr) de l'air dans cette zone du globe.
L'air chaud devient donc plus "léger" et s'élève sous
l'effet de la poussée d'Archimède. Mais en s'élevant, l'air
se refroidit, environ 1°C tous les 100 m dans le troposphère
(dT). L'air redescend alors vers le sol, plus haut en
latitude, car en se refroidissant, l'air augmente sa masse
volumique (il devient plus lourd).
Entre les zones d'ascendance de l'air et les zones de
subsidence de l'air, on constate l'existence de mouvements
horizontaux des masses d'air au sol et en altitude, liés
essentiellement à l'existence d'un gradient de pression au
sol et en altitude.
Cette circulation constitue un courant de convection,
classique dans tous les fluides que l'on chauffe (une
casserole d'eau par exemple). De telles boucles de
circulation porte le nom de cellule de convection. Le
mouvement général de l'air permet le transfert par diffusion
thermique de la chaleur accumulée à l'équateur vers les
pôles. |
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